Le 20 août 2025, un débat vocal s’est tenu sur X/Twitter autour d’un sujet qui agite actuellement la communauté crypto : le projet Qubic et son approche de minage mêlant Monero et calculs d'intelligence artificielle (IA).
Voici une synthèse claire et factuelle pour comprendre les enjeux.
Qubic : comment ça fonctionne ?
Le logiciel de Qubic permet de miner à la fois Monero (XMR) et des tâches IA, en alternance automatique. Les mineurs sont ensuite rémunérés en $Qubic, le token natif du projet.
Trois scénarios possibles autour de Qubic
Des incohérences dans leur modèle
Des résultats peu convaincants
Deux semaines après leur première attaque de minage (début août), Qubic n’a pas réussi à accroître son influence sur le réseau. Une anomalie de 1 GH/s a été repérée sur un pool, suggérant une triche possible pour gonfler artificiellement leur hashrate — mais sans atteindre les 51% nécessaires à un véritable contrôle du réseau.
Même avec 60–70% du hashrate, Qubic ne pourrait pas réaliser de double dépense, seulement annuler leurs propres paiements sur une très courte période (20–30 minutes max), ce qui reste limité et peu rentable.
Qubic : hostiles ou juste flous ?
Le projet se veut non hostile, mais ses financeurs sont anonymes, son leader a un passé controversé (revendu du Iota à sa propre communauté) et l’on observe des éléments troublants dans leur communication (références mystiques comme les "colonnes de Salomon").
Que penser de tout ça ?
Le consensus des intervenants lors du débat est clair : pas d’inquiétude majeure et laisser Qubic et son token s’essouffler.
Simple précaution : éviter les transactions importantes lorsqu’une attaque est soupçonnée.
La seule vraie menace à surveiller serait une tentative de faire basculer Monero en Proof of Stake (PoS), ce qui ouvrirait la voie à une centralisation, contraire aux fondements du projet. Si vous voyez ce genre de discours émerger, méfiance : cela pourrait venir d’acteurs mal intentionnés.